Ce 12 septembre 2012, c’est sept policiers de la banlieue lyonnaise qui sont placés en garde à vue mardi, cinq jours après la révocation par Manuel Valls de Michel Neyret, ancien numéro 2 de la PJ lyonnaise.
L’IGPN (l’inspection générale de la police nationale) a ouvert une enquête sur des faits présumés de corruption, mettant onze personnes dont sept policiers en garde à vue.
Les policiers poursuivis auraient « aidé » une famille connue pour trafic de stupéfiants, violences volontaires et infractions au code de la route. Selon une source judiciaire rapportée par l’AFP : « Il apparaît que ces fonctionnaires de police vont classer des contraventions, se renseigner sur des procédures et sur des enquêtes concernant cette famille, des proches ou des amis de cette famille ». Cette source ajoute que les policiers auraient même entravés des procédures judiciaires. En contrepartie, ils auraient bénéficié de repas, téléphones, véhicules et matériel informatique donné par la famille.